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Mai 2011.
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Un
peu
d'Histoire
!
Du Baron
de la Val d'Oze …
La
seigneurie de la Val-d'Oze, qualifiée, depuis 1265 au moins, de
baronnie, resta à l'état de francalleu (terres
affranchies de toute redevance ou obligation) jusqu'au XIIIe
siècle; le seigneur majeur reconnut alors la suzeraineté
du Dauphin.
Ce seigneur majeur étendait son autorité sur les neuf
paroisses de la baronnie, et chaque communauté avait un seigneur
particulier vassal du seigneur majeur. Cet état de choses se
maintint sans altération notable jusqu'au XVIIe siècle.
La seigneurie majeure parait avoir été divisée, au
début, entre deux familles étroitement unies par des
liens de parenté, les familles Reynier et Auger ;
Le baron d'Oze exerçait un
droit absolu de haute et basse justice par le ministère d'un
baile qui siégeait à Oze.
Le seigneur de Chabestan est un vassal du Baron d'Oze. Guillaume de
Chabestan est tué à la bataille de verneuil en 1424.
…
aux
Roux
de Laric…
Jean de l'Olivier de Bonne
achète la Val-d'Oze 100,000
livres (avec la baronnie de Vitrolles), le 15 novembre 1610,
François,
son fils, la revend à son oncle Pierre de Tholosan, 1629.1669.
Jean de
Tholosan, 1669-1700, fait héritière sa tante Louise
d'Hugues, veuve de
Pierre de Roux de Bellaffaire, 1700-1717; qui vend avec faculté
de rachat à .Jean-François de Roux de Gaubert,
1719; elle rachète en 1734 et revend définitivement
à François de Roux
de Gaubert en 1751. En 1789, c'est Alexandre-Louis-Gabriel de
Roux de La Ric est le propriétaire des lieux.
En 1729, Jean-François de
Roux obtint, en même temps que
l'érection de sa baronnie en comté, que sa juridiction
s'exercerait à
Grenoble avec appel immédiat au parlement ;
le siège de ce comté était le château de
Chabestan. La famille de
Roux avait la prétention, qui paraîtrait justifiée
par quelques titres,
de descendre des Ruffo, puissants seigneurs de Calabre, partisans des
princes d'Anjou, rois de Sicile, et forcés de s'expatrier
après les
Vêpres siciliennes.
Les « Vêpres siciliennes » désignent un
soulèvement
et une révolte populaire de l'île de Sicile contre la
domination
féodale du roi français Charles d'Anjou, survenu à
Palerme et Corleone,
le 31 mars 1282, mardi de Pâques. À la suite de ce
soulèvement et du
massacre des Français, les Siciliens se libèrent du joug
angevin avant
de se livrer au roi d'Aragon Pierre III. Leur fidélité à la
France leur
ayant fait perdre la seigneurie de la Ricca près de Naples,
Jean-François de Roux obtint que la terre de la Val-d'Oze
érigée en
comté en sa faveur, en 1729, prendrait le titre de La Ric en
souvenir
de la seigneurie que ses ancêtres avaient perdue quelques
siècles
auparavant. La famille de Roux de Gaubert changea même son nom en
celui
de Ruffo de La Ric.
Bibliographie ALLEMAND (abbé).
Monographie de la Val-d' Oze. Gap, Jouglard, 1884, in-8°.in 1887
Roman, Joseph
Tableau historique du département des Hautes-Alpes
La
"Chambre de l'Evêque".
"Second
fils de Jean-François de Roux, comte de Laric et de Louise
Gabrielle Scholastique de Murat de Lestang, Claude Marie naît
à Grenoble le 16 novembre 1746… dans une des familles les plus
anciennes d'Europe. … Son destin est décidé dès
l’enfance : à huit ans, on l’appelle « le petit
abbé ». Il est tonsuré à dix ans.
Après des rudiments que lui donne le curé de Chabestan,
il accompagne son frère au collège d’Harcourt. Il se
montre un élève assez doué et agréable,
« vif comme le salpêtre et il est sans contredit le plus
aimable enfant du collège d’Harcourt », écrit
Sarrasin de Maraise, ami de la famille.…
Son ignorance du latin n’empêcha pas l’abbé Claude Marie
de parvenir : en 1769, à 23 ans, il est grand vicaire du
diocèse de Grenoble, chanoine doyen de la cathédrale,
d’où le double nom d’abbé ou de doyen par lequel il est
nommé dans la correspondance ; il est reçu la même
année conseiller clerc au parlement de Grenoble. Nommé
à 33 ans évêque de Saint-Flour, il peut se flatter
d’une ascension fulgurante."
Chabestan,
entre Provence & Dauphiné
Le village,
situé
sur la rive gauche du Buëch, est
composé de plusieurs hameaux dont celui de Champcrose,
chargé d'histoire. C'est sur ces terres qu'ont été
effectuées des fouilles archéologiques permettant la mise
au jour de nombreux tumulus. Son nom, tiré du latin Caput
Stagni, est antérieur au Moyen-Age.
"Chabestan, anciennement bâti des débris de la ville
romaine de Mons Seleucus, a ses maisons éparses, peu commodes,
couvertes en tuiles creuses à crochets. Ses montagnes communales
sont
soumises au régime forestier. Un canal d’irrigation pris
à la Maraise, sur les bords de laquelle on a
construit 30 mètres de digues, arrose 2 kilomètres de son
territoire, qui est coupé par des mamelons
marneux. On récolte dans ce pays des amandes, des noix et autres
fruits ; on y fait un peu de vin ; on y a perdu le marché qui
existait avant 1789. Un chemin de grande vicinalité, et partant
du Saix, aboutit au pont en pierre de Chabestan, élevé en
1777 par M. d’Egalant, membre du Parlement de Grenoble. M. le Chevalier
de Ruffo a donné, en 1822, un terrain valant 6,000 francs, dont
les produits sont affectés aux pauvres, à l’église
et au curé. Il y beaucoup à faire pour l’instruction
publique dans cette commune généralement pauvre. Au mois
de mai 1769, des lettres patentes du roi avaient établi des
marchés et foires au Comté de Laric (ci devant
Chabestan), et dans la Baronnie d’Oze, en considération des
services rendus par le sieur Jean François de Roux, des comtes
de Laric et de ceux de ses ancêtres, tant dans
l’épée que dans la robe, au Royaume de Naples et en
France, depuis que sa branche y a passé, à la suite de la
Reine Jeanne, comtesse de Provence. Le 22 mars 1763, la Chambre des
comptes du Dauphiné jugea « parfaitement prouvée la
filiation de messire Jean François de Laric jusqu’à Louis
Ruffo »
Préfet Ladoucette
« Histoire, topographie,
antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes » 1848
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